Historique
La perméabilité à l'air d'une construction caractérise la quantité d’air qui entre ou sort de manière non contrôlée à travers les défauts d'étanchéité de son enveloppe. Elle se quantifie par une valeur de débit rapporté à 1 m² de surface déperditive hors plancher bas ou rapporté au volume, sous un écart de pression donné.
Exigences réglementaires
Dans le cadre de la RT 2012, le traitement de la perméabilité à l’air des bâtiments à usage d’habitation est obligatoire. Il est possible de justifier ce traitement soit par une mesure, soit en adoptant une démarche certifiée de qualité de l’étanchéité à l’air du bâtiment. Les seuils réglementaires sont les suivants :
> 0,6 m3/(h.m²) pour les maisons individuelles
> 1,0 m3/(h.m²) pour les logements collectifs
Pour le secteur tertiaire, aucune exigence de résultat n’est imposée mais réaliser un test est nécessaire afin de valider le travail effectué par les entreprises et repérer les défauts qui pourraient entraîner des surconsommations importantes. Une valeur par défaut est prise en compte dans le calcul thermique mais si une autre valeur (autre que la valeur par défaut) était être prise en compte dans le calcul, une justification du niveau atteint devra être apportée en fin de travaux.
La mesure de perméabilité à l'air d'un bâtiment n'est valide, dans le cadre de la RT 2012, que si elle est réalisée par un opérateur autorisé par le ministère en charge de la construction.
Equipements
AeroBat possède un équipement permettant la mesure de l’étanchéité à l’air de maisons individuelles ou de bâtiments collectifs mais aussi de gros volumes tels que des bâtiments tertiaires (lycées, immeuble de bureaux, hôpitaux, cité universitaire, …).
Les mesures seront réalisées conformément à la norme NF EN ISO 9972 et au guide d’application FD P50-784. Chaque matériel utilisé par AEROBAT sera donc étalonné conformément à l’annexe B présente dans le fascicule FD P50-784.
Les conditions météorologiques seront prises en compte : mesure de la vitesse du vent, mesure de la pression atmosphérique, des températures intérieures et extérieures. Ces conditions peuvent éventuellement amener l’opérateur à reporter la mesure, notamment en cas de rafales de vent empêchant tout maintien de la pressurisation du bâtiment.